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Sur Tierra
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In Aymara bedeutet TAYKALI die «alte Frau», den Ältesten, den Vorfahren. Der Name der Gruppe TAYKALI handelt von dem alten Wissen und der einheimischen Weisheit die ein Schamane für Heilungsritualen ums Feuer in der indianischen Kultur verwendet. Lebendige Traditionen voller Musik bilden den Urprung und sind Quelle der Inspiration für das Album Sur Tierra. Jedes Stück ist ein Gebet, eine Hymne an die Natur. So beschwören die traditionellen Ärzte Südamerikas die heilenden Kräfte. Die indigene Kosmogonie unterstreicht die Verwandtschaft des Menschen mit dem gesamten Kosmos. Wie soll ein Mensch seine Gesundheit wiedererlangen, ohne jenem Körper zu huldigen, der die ganze Gemeinschaft erhält, nämlich den von Mutter Erde? Möge die Weisheit der Medizinmänner Gehör finden, und sei es nur durch die Anmut der von ihnen inspirierten Melodien.
TAYKALI entstand durch das Zusammenwirken von zwei aus Peru stammenden Musikern, dem Gitarristen Sergio Valdéos und dem Percussionisten Cali Flores, langjährige Freunde und Kollegen, mit der Schweizer Sängerin und Journalistin Laetitia Fontana. Nach mehreren Jahren, die sie mit Schamanen des Amazonasbeckens und der Anden verbracht hat, verfügt Laetitia in ihren Fingerspitzen und in ihrer Stimme über ein umfangreiches Repertoire an Ritualen, die mit der Medizin und der Kosmogonie der indianischen Kultur verbunden sind. Sie träumt davon, die am Feuer gesammelten Gesänge in ein elegantes musikalisches Gewand zu kleiden, das ihrer Herkunft treu bleibt. Sie stellt ihr Projekt im Februar 2020 Sergio und Cali vor, als bereits Gerüchte einer sich ausbreitenden Pandemie kursierten. Die Aufnahme von Musik, der Heilkraft zugesprochen wird, erhielt dadurch eine ganz besondere Bedeutung. Wegen des Lockdowns entsteht das Album komplett „hausgemacht“, jeder in seiner eigenen Wohnung ... Auf der Grundlage einer auf das Wesentliche reduzierten Interpretation mit Gitarre und Gesang, die er von Laetitia erhält, webt Sergio dazu Gitarren- Themen und nimmt die Bassline auf. Laetitia fügt Gesangsharmonien hinzu und Cali schliesslich Percussions, Flöten und Charango. Das Ergebnis ist Sur Tierra, ein tiefgründiges und multikulturelles Akustik-Album, bei dem Rhythmen aus unterschiedlichen Ländern (Peru, Kolumbien, Brasilien, Kuba) auf soulartige Töne treffen. Ein Sound, dem der talentierte Toningenieur Philippe Tessier du Cros seinen poetischen Touch verleiht.
En aymara, TAYKALI désigne «la petite vieille», l’ancienne, l’ancêtre. Le nom de groupe TAYKALI évoque le savoir ancestral auquel le chaman fait appel lors des rituels de guérison célébrés autour du feu dans la culture amérindienne. C’est au coeur de traditions vivantes et emplies de musique que le répertoire de l’album Sur Tierra trouve son origine et son inspiration. Chaque morceau est une prière, un hymne à la Nature. Ainsi les médecins traditionnels d’Amérique du Sud invoquent- ils les forces qui soignent. La cosmogonie indigène souligne la parenté de l’être humain avec le Cosmos tout entier. Comment un homme retrouverait-il la santé sans que soit honoré le corps qui soutient l’ensemble de la communauté, à savoir celui de la Terre Mère ? Puisse la sagesse des hommes-médecine être entendue, ne serait-ce qu’à travers la grâce des mélodies qui leur sont inspirées...
TAYKALI est né de la rencontre entre deux musiciens d’origine péruvienne, le guitariste Sergio Valdéos et le percussionniste Cali Flores, amis et collègues de
longue date, avec la chanteuse et journaliste suisse Laetitia Fontana. Après plusieurs années passées à côtoyer les chamans du bassin amazonien et
de la Cordillère des Andes, Laetitia a au bout des doigts et dans la voix tout un répertoire lié aux célébrations des rituels inhérents à la médecine et à la cosmogonie issues de la culture amérindienne. Elle rêve d’habiller les mélodies recueillies autour du feu d’un vêtement musical élégant et respectueux de leurs origines. Nous sommes en février 2020 lorsqu’elle soumet son projet à Sergio
et à Cali. La rumeur d’une pandémie court déjà. Enregistrer des musiques dites «médecines» prend dès lors un sens tout particulier. Confinement oblige,
l’album sera entièrement «fait maison», chacun dans la sienne...
Sur la base d’une interprétation guitare-voix dépouillée que lui envoie Laetitia, Sergio tisse de riches étoffes guitaristiques et pose la basse. Laetitia y joint les harmonies vocales et Cali, les percussions, les flutes, le charango... Il en résulte Sur Tierra, un album acoustique profond et métissé, où des rythmes d’horizons multiples (Pérou, Colombie, Brésil, Cuba...) rencontrent des choeurs tintés de soul. Un son auquel l’ingénieur de talent Philippe Tessier du Cros ajoutera sa touche de poésie.